Elles se déshabillent pour nous

 

Cette Sthénélaïs consume la cité

Et ne vend qu'à prix d'or sa chaude volupté.

Pourtant elle a couché nue et gratuitement.

Près de moi, cette nuit dans un rêve charmant. 

Nul besoin d'implorer cette femme implacable, 

Ni de me lamenter puisque dans mon sommeil, 

Je me livre au plaisir d'un amour indomptable

 

 

Anthologie Palatine

Méléagre (?), Le rêve suffit.

Traduction Philippe Renault - 2004)

Ven 1 nov 2013 Aucun commentaire